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Evaluation de l'efficacité de la buprénorphine injectable dans la prise en charge de la dépendance aux opiacés chez des consommateurs de buprénorphine par voie intraveineuse en échec de traitements de substitution aux opiacés

Problématique

Les dernières données nous montrent qu’entre deux tiers et trois quart des personnes dépendantes aux opiacés ont accès aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) en France. Bien que la mise à disposition de la buprénorphine sublinguale en médecine de ville en 1995 (associée à un accès élargi aux programmes d’échange de seringues) ait permis de diminuer considérablement l’épidémie de VIH chez les usagers de drogues (UD), l’épidémie de VHC est restée très active chez les UD.

Participation à la création et évaluation d'un magazine communautaire pluriannuel : Sang d'Encre

Problématique

A l’heure du développement de la démocratie sanitaire et de l’autonomisation des usagers, l’expression de personnes précaires, leurs analyses, leur créativité n’ont que trop peu de résonnances dans l’espace public comme au sein des instances de réflexions institutionnelles.

Facteurs associés à l’Accès aux Nouveaux Traitements Antiviraux chez les Sujets Infectés par l’hépatite C recevant un médicament de substitution aux Opioïdes (FANTASIO)

Problématique

Depuis 2011, de nouveaux traitements, beaucoup plus efficaces et beaucoup mieux tolérés que les précédents, sont utilisés pour traiter l’hépatite C. En 2016, la Ministre de la Santé a annoncé son engagement en faveur de l’accès universel à ces nouveaux traitements, les antiviraux à action directe (AAD), afin de pouvoir traiter le maximum de personnes atteintes. Les usagers de drogues injectables sont particulièrement exposés au virus de l’hépatite C (VHC), avec un taux de séropositivité de 60%, mais demeurent insuffisamment dépistés et/ou traités une fois dépistés.

Evaluation d'une initiative locale de dépistage et de prise en charge du VHC chez des usagers de drogues

Problématique

Le département des Bouches-du-Rhône est l’un des plus concernés par l’épidémie d’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les usagers de drogues (UD). Dans ce contexte, les associations marseillaises BUS 31/32 et ASUD Mars Say Yeah, en partenariat avec l’Hôpital St Joseph et l’Hôpital Européen de Marseille, proposent aux UD suivis dans leurs structures un test de dépistage rapide de l’infection par le VHC (TROD : Test de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique) et une prise en charge thérapeutique adaptée si nécessaire.

Acceptabilité d’une intervention éducative visant à promouvoir l’utilisation d’une solution hydroalcoolique pour le lavage des mains des personnes qui injectent des drogues

Problématique

Les personnes qui injectent des drogues (PQID) font face à de nombreux risques infectieux liés au manque d’hygiène et d’asepsie, notamment des infections de la peau et des tissus mous (IPTM) bactériennes ou fongiques. L’hygiène des mains est une étape cruciale pour la réalisation d’une injection à moindre risque comme le montre l’association mise en évidence lors de précédentes études entre le manque d’hygiène des mains et l’occurrence des IPTM chez les PQID.

COSINUS Mars : COhorte pour l'évaluation des Salles d'INjection dédiées aux USagers de drogues à Marseille

Problématique

Les usagers de drogue de la région PACA sont ceux qui sont les plus touchés par le VIH et le VHC. Parmi eux, les usagers de drogues par voie intraveineuse (UDVI) constituent le groupe le plus à risque pour ces épidémies et plus particulièrement pour le VHC qu’il faut prioritairement cibler dans les actions de prévention. Les salles de consommations de drogue à moindre risque (SCMR), pourraient être un nouvel outil de prévention pour les UDVI. C’est pourquoi une expérimentation a été proposée par la France à travers l’ouverture de 2 SCMR, à Paris et Strasbourg.

COSINUS éco : évaluation économique des salles de consommation de drogues à moindre risque

Problématique

Les salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) font aujourd’hui partie de l’arsenal des services proposés dans le champ de la réduction des risques. Au-delà des résultats d’efficacité en terme de réduction des risques de transmission du VIH ou du VHC notamment (étude COSINUS), une évaluation économique de ce dispositif permet de s’assurer qu’il est coût-efficace, ou non, sur le long terme.

Recherche-action visant à favoriser la participation de seniors en situation de fragilité aux actions de prévention "nutrition seniors" à travers le développement d’une procédure de recrutement actif et d’accompagnement de ces séniors (procédure INVITE)

Problématique

D’ici 2060, un tiers des Français aura 60 ans ou plus (26 % en 2018). Le vieillissement de la population s’accompagne d’une forte augmentation de la prévalence des maladies chroniques, des situations de fragilité et de dépendance et des dépenses associées. Face au défi que représente le vieillissement pour de nombreux pays, l’Organisation Mondiale de la Santé s’est engagée dans la stratégie du Vieillir en bonne santé dont l’activité physique et l’alimentation sont des comportements clés.

Satisfaction des besoins d’aide des personnes âgées vivant en domicile ordinaire et en institution : évaluations à partir des enquêtes CARe-Seniors

Problématique

D’après les premières estimations issues de l’enquête CARe-Ménages de 2015, 4 à 10 % (0,4 à 1,5 million) des personnes âgées de 60 ans ou plus vivant en domicile ordinaire auraient besoin d’aide pour la réalisation des activités de la vie courante, dont 220 000 à 260 000 seraient en perte sévère d’autonomie. En institution, 86 % des personnes de 75 ans ou plus seraient également dépendantes (soit 370 000 personnes, dont 221 000 sévèrement).

Comprendre l'hésitation vaccinale vis-à-vis du vaccin contre le papilloma virus humain

Problématique

Depuis quelques années, de nombreuses recherches pointent les spécificités contemporaines d’une "hésitation vaccinale" qui se distinguerait radicalement de l’hostilité traditionnelle que suscitait jusqu’alors la vaccination. Internet et les médias sociaux sont devenus des sources d’information privilégiées, le risque perçu d’effets secondaires graves est un élément essentiel des décisions vaccinales, et les médecins généralistes gardent un rôle clef dans ce processus décisionnel.