Ce papier s’intéresse à l'adhésion à l'utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour identifier le risque individuel de développer une maladie neurodégénérative (MND) à partir des données de santé informatisées (diagnostics antérieurs, prescriptions de médicaments, recours aux soins, analyses biologiques). Nous avons mené une étude auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte française (N=1017) pour étudier la valeur que les individus accordent aux tests de diagnostic précoce des MND. Les répondants étaient réticents à adopter le dépistage par IA, en particulier lorsqu’il repose sur l’utilisation de larges bases de données personnelles. Toutefois, l’adhésion serait plus forte si les résultats des tests étaient communiqués par un médecin.