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ICOVAC-FRANCE
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Vaccination / hésitation vaccinale
Date
2025

Principaux résultats

  • Trois Français.es sur quatre (74 %) estiment qu’il est généralement acceptable de rendre obligatoire une vaccination pour les professionnels de santé, et 74 % pour les personnes les plus vulnérables face à la maladie. En revanche, seuls 52 % sont de cet avis s’agissant d’une obligation vaccinale pour l’ensemble de la population.
  • Dans le cas particulier de la grippe, les opinions sont nettement moins favorables, avec des niveaux d’accord vingt points de pourcentage plus bas, et la même hiérarchie selon la population visée (58 %, 58 %, 30 %).
  • S’agissant du pass sanitaire instauré à l’été 2021, seul un tiers des Français.es déclare qu’il aurait mieux valu rendre la vaccination contre la Covid-19 obligatoire.
  • Concernant les enfants, la moitié des Français.es considère que l’extension des obligations vaccinales infantiles en 2018 a été une bonne chose, un tiers soutient l’avis contraire. De même, la moitié des enquêté·es estime que le vaccin contre le HPV (recommandé pour les 11-14 ans) devrait être rendu obligatoire. Enfin, un scénario envisageait la vaccination des enfants pour protéger les personnes âgées. Dans ce cas de figure, moins d’un.e Français.e sur deux est favorable à une obligation vaccinale ciblant les enfants sans que le vaccin ne présente de bénéfice sanitaire direct pour eux.
  • Une petite moitié des Français.es croit à l’avenir de l’ARN messager, et un tiers ne se prononce pas : 46 % estiment que, « en cas de nouvelle épidémie, les vaccins à ARN messager seront très utiles », 21 % ne sont pas d’accord et 33 % préfèrent ne pas répondre.
  • Près d’un Français.es sur deux (48 %) décrit comme « anti-vaccin » au moins une personne parmi ses connaissances.
  • Parmi les adultes interrogés, 7 % se revendiquent comme « anti-vaccins », 29 % comme « pro-vaccins », 57 % ne se retrouvent dans aucun de ces deux termes, et 7 % ne se prononcent pas.
  • La plupart des Français.es vivant dans l’hexagone ont déjà entendu parler du chikungunya, mais un peu moins d’un sur six se souvient avoir entendu parler de l’alerte sur la sécurité du vaccin utilisé contre cette maladie.
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